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Crime

Le FBI considère désormais la maltraitance animale comme un crime

Les actes de cruauté sur des animaux sont traités comme des crimes de classe A, la même que les homicides et les incendies criminels.
Photo par Cristobal Garcia/EPA

C'est un changement que des défenseurs de la cause animale accueillent comme une grande victoire. Le FBI considère désormais les actes de cruauté sur des animaux comme des crimes de classe A, la même que les homicides et les incendies criminels.

Les actes de cruauté envers les animaux se divisent en quatre catégories : négligence ; torture et maltraitance intentionnelle ; maltraitance organisée (entrent dans cette catégorie les combats de chiens et de coqs); et les violences sexuelles sur animaux. L'agence américaine les traite donc désormais sur le même plan que d'autres crimes graves. Depuis le 1er janvier, les données relatives à ces actes sont entrées dans le système NIBRS (pour National Incident-Based Reporting System) qui sert au FBI pour enregistrer les crimes au niveau national.

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La décision du FBI ne va pas seulement offrir des moyens pour stopper des cas de maltraitance animale, elle devrait aussi permettre d'identifier des personnes qui seraient susceptibles de commettre des actes violents, d'après le Christian Science Monitor. Des études psychologiques montrent que près 70 pour cent des violences criminelles ont commencé par de la maltraitance d'animaux. Avoir des statistiques sur les abus visant les animaux pourrait permettre aux forces de l'ordre d'identifier des zones à fort risque.

"Qu'ils se préoccupent des animaux ou non, les gens – comme les législateurs et les juges – se préoccupent des hommes, et ils ne peuvent pas nier les données", explique à Associated Press, Natasha Dolezal, directrice des questions légales au Centre pour l'étude des législations animales au Lewis & Clark College, à Portland, dans l'Oregon.

La maltraitance animale est déjà un crime dans 13 États américains, et dans la capitale du pays. Mais auparavant ces actes étaient classés avec divers autres crimes, ce qui empêchait d'en faire un véritable suivi statistique.

Scott Heiser, avocat de la Animal Defense League, a dit auWashington Post que cela représentait un "grand changement de politique et un important pas en avant".

Le FBI avait annoncé ce changement en 2014, mais il n'est effectif que depuis le début de ce mois. Les informations récoltées seront rendues publiques dans le courant de l'année a dit l'agence.



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