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Mexique

Le Mexique, deuxième pays le plus meurtrier au monde, derrière la Syrie

En 2016, le nombre d'homicides volontaires au Mexique a atteint la barre des 23 000 meurtres – une augmentation substantielle par rapport aux 17 000 de 2015.

La violence liée aux cartels a fait du Mexique le deuxième pays le meurtrier au monde. Pour le moment, seulement la Syrie – empêtrée dans une terrible guerre civile depuis six longues années – surpasse le Mexique en termes de décès liés à un conflit.

En 2016, le nombre d'homicides volontaires au Mexique a atteint la barre des 23 000 meurtres – une augmentation substantielle par rapport aux 17 000 de 2015 et aux 15 000 de 2014, d'après l'Institut international d'études stratégiques.

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Ce qui est encore plus choquant, c'est que les petites armes à feu – des pistolets aux mitrailleuses légères – sont responsables de la quasi-totalité des meurtres.

« Le Mexique connait un conflit marqué par l'absence d'artillerie, de tanks ou de frappes aériennes, » indique dans un communiqué le directeur général de l'institut, John Chipman.

En 2016, le nombre d'homicides a augmenté dans 22 des 32 États mexicains à cause de tensions grandissantes entre des cartels rivaux. Les États les plus touchés par cette hausse sont les théâtres de violentes guerres de territoire pour le contrôle de voies de trafic. Mais la violence ne touche pas seulement les membres des cartels – des passants, ceux qui refusent de rentrer dans un cartel, des migrants, des journalistes et des membres des autorités ont aussi été tués.

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L'Institut international d'études stratégiques estime que l'incapacité du gouvernement mexicain à régler le problème des cartels est responsable de l'effusion de sang.

En 2015, seulement 35 pour cent des Mexicains pensaient que le président mexicain Enrique Pena Nieto faisait du bon travail quant à la lutte contre les cartels. En 2014, ils étaient 53 pour cent, d'après des chiffres du Pew Research Center. Antonio Sampaio, un chercheur associé de l'institut, craint que la fréquence des meurtres s'accélère encore si Pena Nieto n'applique pas une méthode plus agressive.

Le Mexique a pris la place de l'Afghanistan, qui est toujours une zone de conflit active.


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