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De récentes expériences scientifiques montrent que l'hibernation n'est pas qu'une version optimale du cocooning, c'est une piste possible pour traiter les millions de personnes qui souffrent d'une maladie neurodégénérative, la maladie d'Alzheimer.Si vous habitez dans l'hémisphère nord, vous êtes peut-être en train de nous lire depuis une grotte faite de couvertures empilées au-dessus de votre tête, imitant l'attitude paisible de l'ours qui hiberne face au froid mordant des mois de l'hiver.
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Au coeur de ce mécanisme, on trouve les protéines dites du « choc au froid ». L'une d'elles répond au matricule de RBM3. Pour les scientifiques elle facilite le rétablissement des connexions entre les cellules du cerveau.Les chercheurs ont pris deux groupes de souris. Le premier a été élevé de telle manière que les animaux ont développé des troubles neurologiques. Le second était sain. Les scientifiques ont baissé la température corporelle des souris de 16 à 18 degrés Celsius pendant 45 minutes. Chez les souris bien portantes, ils ont constaté que les synapses entre les cellules du cerveau s'effaçaient pendant le refroidissement et réapparaissaient quand on réchauffait les souris. Chez les souris présentant des troubles neuronaux la donne est différente. Il apparait que la régénération des cellules est de moins en moins efficace à mesure que la maladie progresse. Idem pour les niveaux de RBM3.À lire : Vin de tigre et défenses d'éléphant, le marché illégal des espèces protégées de Mong La
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