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Sauf erreur de recensement, il n'y en a eu que deux : un petit groupe de punk, les Dead Krazukies (je me demande sérieusement si quelqu'un dans le public savait encore qui était Henri Krasucki), et un gros groupe de punk, NOFX (qui eux, se sont demandé si quelqu'un dans le public savait encore qui était Ronald Reagan). LES CHAMPIONS DU MICRO
On tombe sur des provocateurs comme Justine, qui saluent le public d'un « Ça va Israël ? Ça va la Palestine ? Ça va Pointe-à-Pitre ? » qui met pas mal de monde mal à l'aise, dont un phaco hyper planté qui grommelera entre ses dents « putain eux heureusement qu'ils jouent sur une scène de merde ». On tombe aussi sur des mecs plus classiques comme Suffocation qui font des chansons qui parlent de stéroïdes et dont les tirades au micro font essentiellement « fuck yeah, yeah, yeah fuck yeah ! ». Et puis il y a les groupes comme Authority Zero, qui vous donnent un véritable aperçu du pouvoir de showmen des Américains. Confiez une simple animation commerciale à l'Intermarché de Gaillac à ces mecs là et l'ambiance dans les rayons finira comme à The Fest à Gainesville.
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C'est la mode depuis quelques années, le néo-thrash, un des revivals les plus improbables de l'histoire des musiques populaires. À la fin des années 80, c'était un truc à la limite de la désocialisation, les ceintures de balles, la paire de Nike Terminator High perforées et les vestes à patches cradingues, à présent c'est le top de la crédibilité, c'est comme ça.Un peu déçu parHavok, des sous-Exodus dont le mosh pète bien en skeud mais qui sur scène prennent la pose en permanence. On les croirait en plein photocall, ce qui gâche tout. Le chanteur David Sanchez m'a semblé aussi couiner un peu. Quand il a annoncé « Give Me Liberty Or Give Me Death » j'ai visualisé un chinchilla voulant se faire la malle de sa cage à Mille Z'Amis. Dans cette catégorie, les grands vainqueurs furent
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