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Slovaquie

Un important dealer du darknet arrêté par la police slovaque

La vente de drogue sur le darknet a explosé dans le pays entre 2013 et 2016. Les vendeurs sont difficiles à identifier, officiant sur la plateforme anonyme Tor et payant avec une monnaie en ligne, le bitcoin.
Capture d'écran de la vidéo de l'interpellation. (EUROPOLtube/YouTube)

Rares sont les dealers du darknet à se faire coincer. Alors, quand la police slovaque en intercepte un, elle ne lésine pas sur les moyens. Un marchand d'armes, de munitions et de drogues s'est fait arrêter ce jeudi par les autorités du pays avec l'aide d'Europol, selon un communiqué. Europol a publié une vidéo de l'arrestation.

L'homme a été placé en garde à vue et plusieurs de ses complices sont actuellement recherchés. En fouillant une de ses planques, cinq armes à feu et plus de 600 cartouches de munitions ont été retrouvées. Mais aussi 58 plants de cannabis, et l'équivalent de 203 000 euros en bitcoins, soupçonnés d'avoir été obtenus illégalement.

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Par ailleurs, les autorités slovaques et Europol ont démantelé tout un réseau de vente de drogue en ligne, caché sur le Darknet, dont l'administrateur depuis 2015 était l'homme arrêté ce jeudi. Au moins 10 kilos de cannabis auraient été écoulés sur cette chaîne.

Le serveur a été saisi comme pièce à conviction et analysé. La police slovaque a étendu ses recherches aux utilisateurs et vendeurs qui utilisaient ce marché de la drogue géant. Aidés par Europol, les autorités ont identifié un autre vendeur habitant dans un pays européen. L'individu est suspecté d'avoir fourni une des armes retrouvées dans une maison de Bratislava.

Selon un rapport du gouvernement slovaque publié en avril, la vente de drogue sur le darknet a explosé dans le pays entre 2013 et 2016. Les vendeurs sont difficiles à identifier, officiant sur la plateforme anonyme Tor et payant avec une monnaie en ligne, le bitcoin.

Les drogues les plus répandues en Slovaquie sont la marijuana, surtout chez les jeunes, suivie de près par les méthamphétamines, puis l'héroïne, l'ectasy et la cocaïne.


Suivez Bartolomé Simon sur Twitter : @iLometto