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Crime

Un prince saoudien aurait été arrêté avec 2 tonnes d’amphétamines dans son jet privé

Les amphétamines illégales sont de plus en plus consommées au Moyen-Orient depuis quelques années, notamment en Arabie Saoudite.
Des pilules de captagon. Photo via EPA.

Un prince saoudien et quatre autres individus ont été arrêtés à l'aéroport de Beyrouth ce lundi après avoir essayé de faire sortir du Liban, 2 tonnes d'amphétamines dans le jet privé du prince, a expliqué un officiel libanais à Associated Press.

La source anonyme n'a pas fourni d'autres détails à propos de la saisie de drogues — mais il pourrait bien s'agir d'une des plus importantes de l'histoire du Liban. Il s'agit en tout cas de la saisie la plus massive de l'histoire de l'aéroport de la capitale libanaise.

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Il y a environ une trentaine de princes dans la famille royale saoudienne. Une source a confié à l'AFP ce lundi qu'il s'agirait du Prince Abdel Mohsen Bin Walid Bin Abdulaziz.

The first photo of the drugs sized in Beirut Airport in a private jet that belong to a — Nasser Atta (@nasseratta5)October 26, 2015

Les amphétamines illégales — aussi connues sous le nom de speed — sont de plus en plus consommées au Moyen-Orient depuis quelques années, notamment en Arabie Saoudite. D'après l'Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC), l'Arabie Saoudite se retrouve en tête du classement mondial des saisies d'amphétamines. En 2011, près de 40 pour cent des amphétamines saisies dans le monde venaient d'Arabie Saoudite.

Quasiment toutes les amphétamines saisies en Arabie Saoudite sont sous forme de pilules de Captagon, le nom donné à la fénéthylline, un stimulant synthétique utilisé pour traiter les troubles de l'attention.

Les amphétamines trouvées dans l'avion du prince seraient bien de la fénéthylline.

Le Captagon est illégal en Arabie Saoudite depuis 1986, mais l'addiction à cette drogue a largement augmenté au cours de la dernière décennie, d'après le journal TIME. Les drogues sont taboues dans ce pays. Les traitements pour gérer les addictions ne sont pas facilement disponibles — ce qui contribue à nourrir les addictions.

Le problème des amphétamines persiste en Arabie Saoudite, alors que le pays possède les lois anti-drogues parmi les plus strictes du monde. La consommation de drogue y est sanctionnée par la peine de mort — souvent par décapitation en public, d'après un récent rapport d'Amnesty International.

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