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Irak

Un sniper canadien bat le record du tir mortel le plus lointain

Ce soldat, dont l’identité n’a pas été révélée, a tué un combattant de l’organisation État islamique (EI) à une distance de 3 540 mètres.
Justin Ling
Montreal, CA

Un sniper des forces spéciales canadiennes a explosé le record du tir mortel le plus lointain.

Ce soldat, dont l'identité n'a pas été révélée, a tué un combattant de l'organisation État islamique (EI) à une distance de 3 540 mètres, a confirmé à VICE News l'armée canadienne. Le sniper était stationné dans un appartement quelque part en Irak.

Ce tir replace le Canada en haut de la liste des meilleurs snipers du monde. Le pays tient actuellement la première, troisième et quatrième place de ce classement.

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Ce tir incroyable, révélé par le Globe & Mail, a eu lieu au cours du mois dernier. Une source militaire a confié au média canadien qu'il s'agissait d'un tir historique. « C'est un record du monde qui pourrait bien ne jamais être égalé. »

Le deuxième tir mortel le plus lointain a été réalisé à une distance de 2 475 mètres – il est l'oeuvre du sniper britannique Craig Harrison.

Le sniper canadien n'a pas réalisé ce tir seul – les unités de snipers travaillent en binôme. Pendant que l'un d'eux évalue la portée du tir, l'autre fait feu. Le Globe rapport que l'arme utilisée est un McMillan TAC-50.

Le Canada est présent en Irak dans le cadre d'une mission de « conseil et d'assistance » du côté d'Erbil, venant en aide aux forces peshmergas stationnées dans le nord du pays. La mission est devenue de plus en plus importante au cours des derniers mois, alors que les forces de la coalition se battent pour reprendre Mossoul de l'emprise de l'EI.

Cette mission de formation est menée par le Régiment des opérations spéciales canadiennes et la Joint Task Force 2 – l'une des meilleures unités de forces spéciales.

Au-delà de la formation, les forces canadiennes sont connues pour s'occuper de cibles appartenant à l'EI, en appui de leurs alliés peshmergas.

« Au lieu de lâcher une bombe qui pourrait potentiellement tuer des civils dans la zone, nous avons eu recours à une utilisation très ciblée de la force. Et parce que nous étions si loin, les méchants ne savaient pas ce qui était sur le point de leur arriver, » a confié au Globe une source militaire.

Cette mission d'assistance a été étendue par le gouvernement Trudeau suite l'arrêt des frappes aériennes canadiennes sur l'Irak et la Syrie.


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