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la comédie humaine

Voici une vidéo de deux hommes sur un cheval à l'extérieur d'un bar

« Ferme ta yeule estie, t’as d’l’air d’un crisse de colon sur ton cheval. »

Si tu n'as pas encore vu la meilleure vidéo sur internet en ce moment, arrête de lire tout de suite et jettes-y un coup d'œil.

Déballons ça ensemble.

La vidéo s'ouvre sur un cheval en chaussettes de sport blanches qui s'éloigne de la caméra au clair de lune. Le cheval a l'air un peu saoul ou, du moins, pompette. En arrière-plan, on entend de la musique et des cris. C'est le party.

Lorsque l'angle de la caméra change, on voit deux hommes assis ensemble sur un autre cheval, celui-ci équipé d'une lampe frontale. Est-ce qu'aller au bar à cheval est une tendance à Victo? Et la selle de ce deuxième cheval, est-elle vraiment assez grande pour deux bros?

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Une voix criarde indique aux hommes à cheval qu'ils ne sont pas les bienvenus dans ce coin de pâturage. « Allez-vous en ailleurs! »

« Veux-tu aller faire de la danse en ligne avec ton cheval? »

Soudainement, un magnifique personnage portant d'énormes bottes militaires et une veste en jeans s'impose, vraisemblablement pour calmer le jeu. C'est alors que la voix de la raison se fait entendre : « Ferme ta yeule estie, t'as l'air d'un crisse de colon sur ton cheval! » commence-t-elle, avant de passer à l'enquête. « Tu veux-tu aller faire de la danse en ligne? » Le cheval ne veut pas danser, il monte plutôt sur le trottoir.

Lorsqu'un homme s'approche du cheval, notre héros en veste de jeans s'interpose entre lui et la bête, provoquant une brève escarmouche entre les deux hommes. Le cheval, lui, hoche la tête, l'air déçu. Une femme, qui semble être une serveuse, intervient, et l'interrogatoire se poursuit. « Veux-tu aller faire de la danse en ligne avec ton cheval? »

Est-ce… ironique? Une véritable invitation? On ne le saura peut-être (probablement) jamais.

Entre-temps, l'amateur de danse en ligne avertit les cavaliers que la caméra tourne et que les acteurs vont avoir l'air « épais ». Il n'a pas tort.

« Va donc faire chier ton cheval ailleurs », entend-on ensuite en guise d'ultime affront. Notre guerrier en jeans gère tant bien que mal la scène, veillant à ce que celle-ci ne dégénère pas davantage. Mais le mal est fait.

Enfin, la musique s'intensifie et les deux hommes et leur cheval poursuivent leur chemin dans la pénombre sous la lumière jaunâtre des lampadaires de Victoriaville.

FIN